Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Michel Cadot, Préfet de la Région d’Île-de-France, Préfet de Paris, et Alexandra Dublanche, Vice-présidente chargée du développement économique, de l’agriculture et de la ruralité, ont annoncé ce matin les 22 lauréats du 2ème appel à projet « Innov’Up Leader PIA », organisé par la Région Île-de-France et l’Etat.
Ces 22 nouveaux projets innovants, financés par la Région Île-de-France et l’Etat à hauteur de 8 250 000 euros, couvrent des filières stratégiques franciliennes comme l’intelligence artificielle mais aussi les biotechnologies, la confection innovante de textile, la cybersécurité, l’amélioration des moyens de paiement, le développement de robots pour l’industrie, le jeu vidéo ou les instruments de musique du futur.
Une première sélection « Innov’up Leader PIA » avait déjà été organisée par la Région et l’Etat en septembre 2018 et un troisième appel à projet est en cours d’instruction. Compte-tenu du succès de ce programme, de nouveaux appels à projets seront lancés en 2019 et 2020.
Les candidats peuvent postuler en ligne pour la prochaine échéance de dépôts de dossiers, fixée au 10 mai 2019 : http://leaderpia.iledefrance.fr/Innov-up-LEADER-PIA.
Cet appel à projets s’adresse prioritairement aux PME dont les projets d’innovation contribuent au développement des filières stratégiques de la Région Île-de-France. Sont également éligibles les ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) à condition que leurs projets d’innovation s’inscrivent dans cinq thématiques spécifiquement ciblées : l’industrie du futur, la fabrication additive, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la robotique.
Valérie Pécresse a déclaré : « La Région est fière de pouvoir à nouveau soutenir l’innovation des PME et ETI franciliennes dans des filières stratégiques afin de développer l’emploi et la croissance. Face au succès des candidatures reçues, nous entamons déjà la 4ème édition, qui cherchera à soutenir plus particulièrement des projets dans l’intelligence artificielle, la médecine et l’industrie du futur, qui sont aujourd’hui des filières stratégiques en Île-de-France. »
Michel Cadot a déclaré : « Pour une économie à la frontière technologique telle que la France, l’innovation est un véritable moteur de croissance. C’est la raison pour laquelle je me réjouis que les 22 entreprises lauréates de cet appel à projets puissent bénéficier d’un important soutien public qui leur permettra de contribuer au renforcement de l’attractivité et de la compétitivité de notre région et, ce faisant, d’y créer des emplois qualifiés».
ABBELIGHT :
Le projet Nanolive consiste à développer le premier instrument de nanoscopie intelligent, automatisé et permettant un traitement accéléré des images d’un facteur 100 offrant la possibilité de travailler sur des échantillons biologiques vivants avec une résolution de 10 à 30 nm.
GLEAMER :
Gleamer développe un logiciel d’intelligence artificielle, basé sur les dernières approches en apprentissage profond (Deep Learning), destiné à aider le radiologue dans son travail quotidien. Son logiciel caractérise des lésions à partir d’une image médicale et propose un compte-rendu, que le radiologue peut valider en quelques clics.
INTENTO DESIGN :
Intento Design propose un logiciel innovant pour la conception cognitive de puces ciblant le premier silicium correct dans les nœuds technologiques avancés. Le logiciel minimise le nombre de versions erronées dues aux fautes humaines de conception et dues au fort impact de la variabilité dans les nœuds avances inferieurs à 28 nm.
MYBRAIN TECHNOLOGIES :
MyBrain Technologies est une entreprise innovante dont l’ambition est de mettre l’intelligence artificielle au service de la neuroscience. Pour cela, elle développe des casques à électrodes pour la mesure et l’analyse des ondes cérébrales par électroencéphalographie (EEG). Le projet BrainWeb est une plateforme dédiée à la compréhension du langage cérébral.
SYLLABS :
Dispositif de génération automatique de texte par intelligence artificielle, le projet GAMMA a pour objectif de s’attaquer à la complexité de l’adaptation des moteurs de rédaction à de nouveaux domaines, de nouveaux styles et, surtout, de nouvelles langues en fusionnant des méthodes par apprentissage avec des méthodes symboliques.